On nous l’assène en boucle depuis près d’une semaine maintenant : la
Libye s’est « libérée » toute seule et la « démocratie » s’installe
grâce à BHL, Sarkozy et tutti quanti. Ce scénario constitue une
grossière campagne d’intoxication médiatique, comparable à l’agression
occidentale contre l’Irak en 1990-1991, à la guerre faite au peuple
serbe dans les années 1990, à la Somalie, puis à l’Afghanistan en 2001
et l’Irak en 2003. Les photos ci-dessous proviennent d’agences de
presse anglo-saxonnes. Elle ne sont quasiment pas diffusées dans les
médias français et en disent long sur la jeune « démocratie » libyenne.
S’ajoute cette vidéo d’une émission de la chaîne Histoire sur la «
libération » de l’Irak qui avait également donné lieu à des
médiamensonges et qui en décortique les mécanismes.
Les
journalistes internationaux qui sont à l’origine de cette manipulation
reprennent le plus souvent la version des faits donnée par Al-Jaezira,
télévision qatari très engagée dans le conflit libyen puisque des
troupes, des avions et même des blindés (de type Ratel-20) du Qatar ont
été aperçus sur le terrain, appuyant très largement les forces
rebelles. Sur place, les reporters occidentaux se sont cantonnés dans
un premier temps à l’hôtel Rixos, au point d’en être bloqués pendant 72
heures. De fait, les seules informations qui leur sont parvenues sont
les communiqués du Conseil national de transition (CNT), qui sont en
fait des reprises du Groupe Harbour, une société de relations publiques
basée à Washington DC en charge de gérer la com’ du CNT.
Le
comble, est que la liberté de la presse n’existe toujours pas en Libye,
n’en déplaise aux propagandistes béhachéliens. Pire : les journalistes
de la télévision libyenne, ceux de la presse écrite et des radios,
s’ils ne sont pas en fuite, croupissent actuellement dans les geôles du
CNT. Aucune ONG, et certainement pas Reporters sans Frontières, ne
s’en émeut. Il est vrai que RSF, en 1999, avait applaudi chaudement
l’assassinat de journalistes serbes dû au bombardement par les
Américains de l’immeuble de la RTS.
Le CNT est un composé
artificiel et une agrégation de transfuges du régime de Kadhafi, de
chefs de clans insoumis de l’intérieur (généralement de Cyrénaïque), y
compris des islamistes du mouvement des Frères musulmans, des bandes
liées à AQMI et du courant salafiste, et des exilés de retour au pays.
L’amalgame prend mal en raison notamment des antagonismes régionaux,
tribaux et personnels. Cet assemblage hétéroclite a à sa tête le bien
fragile Moustapha Abdeljalil, dissident très récent du régime. Cet
ancien ministre de la Justice assumait préalablement des fonctions de
juge ; c’est lui notamment qui avait condamné les infirmières bulgares.
Il s’agit donc d’un grand démocrate… Il est issu de l’opposition,
notamment de celle établie à l’étranger, dont quelques figures sont des
agents notoires de puissances occidentales.
C’était à Bagdad en 2003…
Pinche aquí para ver el vídeo
Aperçus de la « libération » de Tripoli (âmes sensibles s’abstenir)
Travailleurs
africains assassinés de sang froid dans des bâtiments administratifs
d'un des hôpitaux de Tripoli, Abu Salim, à l'occasion d'une "chasse aux
Noirs". Certains étaient des blessés intransportables victimes des
bombardements de l'OTAN. Selon la BBC, il y aurait même des enfants qui
ont été abandonnés à leur sort par les rebelles du CNT dans ces
mouroirs.
Chasse aux "Toubous", ces travailleurs noirs libyens considérés par la bienpensance occidentale comme des "mercenaires"
25 août : on rafle tous les Noirs que l'on peut trouver dans les rues de Tripoli, avant de les parquer, puis...
Une façon très humanitaire de garder les prisonniers... forcément des mercenaires !
Prisonniers
noirs abattus d'une balle dans la nuque, mains attachées dans le dos
avec des bracelets en plastique. Certains sont d'anciens militaires
loyalistes, d'autres des civils... C'est sans doute en raison de ce
genre de scène qui se répète à Tripoli que BHL a félicité les
combattants du CNT pour leur attitude
L’aide occidentale aux insurgés : missiles antichars et poste de tir Milan de fabrication française. Bientôt entre les mains d’AQMI ?
Rares
photos de la « libération » de Tripoli : les commandos turcs
débarquent de l’aéroport et sécurisent une zone dans la capitale
libyenne. La Turquie a joué un rôle essentiel dans les semaines
précédent la chute de la ville.
(Nation Presse)
Libye s’est « libérée » toute seule et la « démocratie » s’installe
grâce à BHL, Sarkozy et tutti quanti. Ce scénario constitue une
grossière campagne d’intoxication médiatique, comparable à l’agression
occidentale contre l’Irak en 1990-1991, à la guerre faite au peuple
serbe dans les années 1990, à la Somalie, puis à l’Afghanistan en 2001
et l’Irak en 2003. Les photos ci-dessous proviennent d’agences de
presse anglo-saxonnes. Elle ne sont quasiment pas diffusées dans les
médias français et en disent long sur la jeune « démocratie » libyenne.
S’ajoute cette vidéo d’une émission de la chaîne Histoire sur la «
libération » de l’Irak qui avait également donné lieu à des
médiamensonges et qui en décortique les mécanismes.
Les
journalistes internationaux qui sont à l’origine de cette manipulation
reprennent le plus souvent la version des faits donnée par Al-Jaezira,
télévision qatari très engagée dans le conflit libyen puisque des
troupes, des avions et même des blindés (de type Ratel-20) du Qatar ont
été aperçus sur le terrain, appuyant très largement les forces
rebelles. Sur place, les reporters occidentaux se sont cantonnés dans
un premier temps à l’hôtel Rixos, au point d’en être bloqués pendant 72
heures. De fait, les seules informations qui leur sont parvenues sont
les communiqués du Conseil national de transition (CNT), qui sont en
fait des reprises du Groupe Harbour, une société de relations publiques
basée à Washington DC en charge de gérer la com’ du CNT.
Le
comble, est que la liberté de la presse n’existe toujours pas en Libye,
n’en déplaise aux propagandistes béhachéliens. Pire : les journalistes
de la télévision libyenne, ceux de la presse écrite et des radios,
s’ils ne sont pas en fuite, croupissent actuellement dans les geôles du
CNT. Aucune ONG, et certainement pas Reporters sans Frontières, ne
s’en émeut. Il est vrai que RSF, en 1999, avait applaudi chaudement
l’assassinat de journalistes serbes dû au bombardement par les
Américains de l’immeuble de la RTS.
Le CNT est un composé
artificiel et une agrégation de transfuges du régime de Kadhafi, de
chefs de clans insoumis de l’intérieur (généralement de Cyrénaïque), y
compris des islamistes du mouvement des Frères musulmans, des bandes
liées à AQMI et du courant salafiste, et des exilés de retour au pays.
L’amalgame prend mal en raison notamment des antagonismes régionaux,
tribaux et personnels. Cet assemblage hétéroclite a à sa tête le bien
fragile Moustapha Abdeljalil, dissident très récent du régime. Cet
ancien ministre de la Justice assumait préalablement des fonctions de
juge ; c’est lui notamment qui avait condamné les infirmières bulgares.
Il s’agit donc d’un grand démocrate… Il est issu de l’opposition,
notamment de celle établie à l’étranger, dont quelques figures sont des
agents notoires de puissances occidentales.
C’était à Bagdad en 2003…
Pinche aquí para ver el vídeo
Aperçus de la « libération » de Tripoli (âmes sensibles s’abstenir)
Travailleurs
africains assassinés de sang froid dans des bâtiments administratifs
d'un des hôpitaux de Tripoli, Abu Salim, à l'occasion d'une "chasse aux
Noirs". Certains étaient des blessés intransportables victimes des
bombardements de l'OTAN. Selon la BBC, il y aurait même des enfants qui
ont été abandonnés à leur sort par les rebelles du CNT dans ces
mouroirs.
Chasse aux "Toubous", ces travailleurs noirs libyens considérés par la bienpensance occidentale comme des "mercenaires"
25 août : on rafle tous les Noirs que l'on peut trouver dans les rues de Tripoli, avant de les parquer, puis...
Une façon très humanitaire de garder les prisonniers... forcément des mercenaires !
Prisonniers
noirs abattus d'une balle dans la nuque, mains attachées dans le dos
avec des bracelets en plastique. Certains sont d'anciens militaires
loyalistes, d'autres des civils... C'est sans doute en raison de ce
genre de scène qui se répète à Tripoli que BHL a félicité les
combattants du CNT pour leur attitude
L’aide occidentale aux insurgés : missiles antichars et poste de tir Milan de fabrication française. Bientôt entre les mains d’AQMI ?
Rares
photos de la « libération » de Tripoli : les commandos turcs
débarquent de l’aéroport et sécurisent une zone dans la capitale
libyenne. La Turquie a joué un rôle essentiel dans les semaines
précédent la chute de la ville.
(Nation Presse)