Un organisme HML sur huit serait coupable de hausses de
loyers illégales, car supérieures au seuil défini par l’indice de
référence des loyers (soit 1.1% en 2011). C’est ce que révèlent
les résultats d’une enquête menée auprès de 240 organismes HLM par la
confédération Consommation Logement et Cadre de Vie (CLCV).
Parmi les organismes pointés par l’association de consommateurs comme
étant des mauvais élèves figurent par exemple Chartres Habitat (Eure et
Loire), qui affiche 3% de hausse, ou encore le Logis cévenol (Gard), 2 % de hausse. (à lire: la fin des surloyers à la PLaine commune, 93)
L’enquête dévoile également une pratique subtile : des organismes moduleraient leurs hausses selon la taille des appartements. Avec, dans certains cas, des augmentations pouvant atteindre 10%. « Les
problématiques liées au logement ne doivent pas se cantonner à
l'obtention d'un toit : encore faut-il pouvoir s'y maintenir », commente la CLCV. En conséquence, l’association réclame un gel des loyers en 2012.
Dans un communiqué publié hier, l’Union Sociale pour l’Habitat (USH),
qui regroupe les 800 organismes HLM, dément avec vigueur les
conclusions de l’enquête et assure que ceux-ci « appliquent bien la loi,
toute la loi ». Le mouvement HLM pointe notamment le fait que
les deux tiers des organismes n’auraient pas été soumis au questionnaire
de la CLCV. Et regrette aussi que l’association « omette de
préciser que l’ensemble des dix organismes qu’il cite comme présentant
des augmentations supérieures à celle permise par la loi (soit 4 % de
l’échantillon) sont en procédure de redressement ». Dans un souci
d’apaisement, l’USH s’engage toutefois à débattre de ces questions.
loyers illégales, car supérieures au seuil défini par l’indice de
référence des loyers (soit 1.1% en 2011). C’est ce que révèlent
les résultats d’une enquête menée auprès de 240 organismes HLM par la
confédération Consommation Logement et Cadre de Vie (CLCV).
Parmi les organismes pointés par l’association de consommateurs comme
étant des mauvais élèves figurent par exemple Chartres Habitat (Eure et
Loire), qui affiche 3% de hausse, ou encore le Logis cévenol (Gard), 2 % de hausse. (à lire: la fin des surloyers à la PLaine commune, 93)
L’enquête dévoile également une pratique subtile : des organismes moduleraient leurs hausses selon la taille des appartements. Avec, dans certains cas, des augmentations pouvant atteindre 10%. « Les
problématiques liées au logement ne doivent pas se cantonner à
l'obtention d'un toit : encore faut-il pouvoir s'y maintenir », commente la CLCV. En conséquence, l’association réclame un gel des loyers en 2012.
Dans un communiqué publié hier, l’Union Sociale pour l’Habitat (USH),
qui regroupe les 800 organismes HLM, dément avec vigueur les
conclusions de l’enquête et assure que ceux-ci « appliquent bien la loi,
toute la loi ». Le mouvement HLM pointe notamment le fait que
les deux tiers des organismes n’auraient pas été soumis au questionnaire
de la CLCV. Et regrette aussi que l’association « omette de
préciser que l’ensemble des dix organismes qu’il cite comme présentant
des augmentations supérieures à celle permise par la loi (soit 4 % de
l’échantillon) sont en procédure de redressement ». Dans un souci
d’apaisement, l’USH s’engage toutefois à débattre de ces questions.