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Accord minimaliste pour les jeunes qui galèrent

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Renaud

Renaud
Admin

Au terme de mois de négociations, le patronat
accepte d’affecter 40 millions d’euros. Des broutilles face au besoin,
pour la CGT.
Réunis pour conclure un cycle de négociation sur l’emploi des
jeunes, entamé en février dernier, le patronat et plusieurs syndicats
sont tombés d’accord, lundi, pour débloquer une enveloppe de 40 millions
d’euros pour les jeunes embauchés dans les entreprises. Au siège du
Medef, où la discussion portait sur « le maintien dans l’emploi des
jeunes », le patronat a d’abord présenté un texte ne prévoyant aucun
effort financier, ce qui a été très mal accueilli par les syndicats.
Après une suspension de séance de deux heures, le Medef est revenu avec
de nouvelles propositions. Au bout du compte, le projet d’accord affecte
40 millions d’euros pour des aides au transport, au logement, à la
mobilité et à l’équipement matériel des jeunes embauchés pour six mois
au moins et âgés de moins de 26 ans, dans le cadre d’« un dispositif
exceptionnel » expérimenté à partir du 1er novembre 2011 et jusqu’au
31 décembre 2012. Selon FO et la CFDT, 170 000 jeunes seraient concernés
par cette mesure, une estimation jugée fiable par le Medef. Mais pour
la CGT, partie avant la fin de la séance en dénonçant l’obstination
patronale à négocier « à coûts constants », le nombre de jeunes dans le
besoin serait entre « 1,5 à 2 millions ».Sans se prononcer
explicitement, la CFDT, FO et la CFTC ont paru enclins à signer le
texte, tout en relevant ses limites. « Notre objectif, c’était d’obtenir
une allocation » pour les jeunes, a souligné Stéphane Lardy (FO). Pour
autant, cet accord et les précédents « ne résolvent pas en soi le
problème de l’emploi des jeunes », selon Laurent Berger (CFDT).
Gabrielle Simon (CFTC) a parlé d’« un accord a minima »  : « C’est pas
très glorieux, mais c’est mieux que rien », a-t-elle dit.

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